Le clocher de l'église Saint-Etienne restauré

La réfection de la toiture de l'église Saint-Etienne du bourg a été l'occasion de restaurer son clocher élevé à la fin du XIX ème siècle en remplacement du clocher initial en très mauvais état. Un cliché pris quelques années plus tard permettait de distinguer un cadran solaire.
Didier Benoit (Conservation et Restauration gnomonique, Carmaux) est appelé pour aider la commune à le restaurer. Et c'est une jeune entreprise Bout de Bois (Fabrice Arribat, Poujol sur Orb) qui réalisera les abats-sons.

Les sources historiques réhabilitées

 

Plos

Réfection de l'abri du lavoir alimenté par la source historique du hameau.
Un espace de convivialité où se retrouvent à la belle saison les habitants du hameau.

Le Causse

Réhabilitation de la source et du lavoir historique.

Une calade à l'ancienne amène jusqu'à la source où venait boire les animaux des exploitations du hameau.

Les deux projets ont reçu le label « Fondation du Patrimoine » permettant le mécénat à destination des entreprises ou des particuliers pour contribuer à leur mise en œuvre.

La jasse de Combe la Jousse

La longue histoire de la réhabilitation de la jasse de Jousépet où on rencontre des propriétaires coopératifs, la délégation Midi-Pyrénées de la Fondation du Patrimoine, l'association interprofessionnelle AGNO'INTERPRO, des bénévoles, une entreprise de maçonnerie qualifiée, un berger ... et des brebis de Lacaune.

Le Pailher de Rosalie

« Ici, tout commence par une ruine. Une toiture effondrée, rongée par le temps. Dans les années 1990, des bénévoles passionnés redonnent vie. Ils reconstruisent la charpente en rondins de chêne, comme autrefois, et la couvrent de genêt, ce végétal typique qui pousse à deux pas d’ici.

Leur geste n’a rien d’anodin : ils ont voulu retrouver la simplicité et la justesse d’un savoir-faire ancien, celui des constructions rurales qui utilisaient ce que la nature offrait. Le genêt, solide, souple et léger, servait déjà de couverture ici, en Haut-Languedoc, en Camargue ou encore en Galice.

Ces architectures racontent un art de bâtir humble et ingénieux. Ici, pas de poutres imposantes ni de structures compliquées. La toiture repose sur de simples chevrons (“lous cabirous”), calés sur les murs latéraux. Pas de poutre faîtière, pas de traverse : la légèreté est de mise.

Ces constructions d’inspiration refusaient la lourdeur des maisons traditionnelles Elles répondaient à une logique claire : faire vite, bien, et avec peu. Dans l’esprit des bâtisseurs, elles n’étaient pas destinées à durer des siècles — seulement à résister le temps d’un usage, d’une saison, d’une génération.

La couverture végétale, elle, impose sa propre loi : une pente raide, entre 60° et 90°, pour que la pluie et la neige glissent sans s’attarder. Tout ici obéit à une économie de moyens, à une intelligence du milieu, à ce dialogue ancien entre l’homme et son paysage. Fragile par nature, ce pailher n’en est pas moins un témoignage rare : celui d’un monde où construire signifiait avant tout vivre avec la terre, et non contre elle.

Aujourd’hui, la commune de Murat-sur-Vèbre a porté un projet de restauration totale du Pailher de Rosalie, rendant hommage à ce patrimoine rural. Cette renaissance a été rendue possible grâce à la famille Jeay, pour la cession du bien, à la scierie Théron Ludovic pour la taille de la charpente et la fourniture des bardeaux, et à l’entreprise Cagibat pour la réalisation des travaux. »

La conservation du patrimoine, une affaire de tous et de chacun

La sauvegarde du patrimoine peut conduire à des chantiers nécessitant un investissement public important ou la recherche d’un mécénat complémentaire pour accompagner le travail des bénévoles. La conservation et la mise en valeur du patrimoine du quotidien, celui laissé par les toutes dernières générations, demande lui moins de moyens financiers mais plus d’attention à chacun d’entre nous. Ce peut être la prise en compte lors d’un agrandissement ou d’aménagements entraînés par la vie d’aujourd’hui d’un meilleur respect de l’architecture traditionnelle de notre pays ; ce peut être l’entretien régulier des abords d’un bâtiment restauré…